pochade en un acte
Musique de HERVÉ, Ch.
LECOCQ, I. LEGOUIX et G. MAURICE,
livret
de MM.
LEFEBVRE et LUCIAN
Représenté pour la
première fois, à Paris,
au Théâtre du Palais-Royal, le 19 mars
1869.
Le cordon est celui que tire la concierge
(la portière) pour ouvrir lorsqu'on sonne à la
porte.
Madame Chalumeau s'interroge sur la
nouvelle propriétaire de l'immeuble dont elle est la
concierge quand elle découvre dans le journal une annonce
demandant une autre portière pour la remplacer.
Lorsque Olympe Merluchet se
présente pour la place, chacune des deux femmes prend
l'autre pour la nouvelle propriétaire et elles font assaut
d'amabilités grotesques. Le quiproquo s'éclaircit
au cours d'un crêpage de chignon musical. Mme Chalumeau sort
se rendre chez la nouvelle propriétaire tandis qu'Olympe va
tirer le cordon car on a sonné.
Entre Philoctète, "marchand
de robinets", mari de Mme Chalumeau, qui a quitté le
domicile conjugal depuis plusieurs semaines pour faire la cour
à ... Olympe, concierge elle aussi, à qui il
comptait soutirer ses économies. Un scandale avec un
locataire l'a obligé à revenir chez sa femme
où il a la surprise de retrouver Olympe qui croit toujours
qu'il va l'épouser.
Voyant arriver la
propriétaire (en réalité, Mme
Chalumeau déguisée), Olympe demande à
Philoctète de se cacher tandis qu'elle essaie de se
concilier les bonnes grâces de la dame. La scène
finit encore en dispute, Mme Chalumeau jette le masque, puis c'est au
tour de Philoctète de révéler
à Olympe son imposture.
Heureusement, tout s'arrange : la
nouvelle propriétaire est la fille d'une ... concierge
enlevée par un prince polonais. L'annonce était
une erreur, Madame Chalumeau reste portière et, magnanime,
fait engager Olympe comme nourrice. Quand à
Philoctète, il n'est que trop heureux de rentrer en
grâce auprès des deux femmes.
Mme Chalumeau : | Delphine Renard (soprano) |
Olympe Merluchet : | Sylvie Epifanie (soprano) |
Philoctète : | Gérard Lescure (ténor) |
Accompagnement au piano : Cécile Dubois / Marie-Catherine Leblanc