opérette en un acte
Musique de Léo
DELIBES,
livret de Ferdinand
de VILLENEUVE et Alphonse LEMONNIER
Représenté pour la
première fois, à Paris,
au Théâtre des Bouffes Parisiens, le 8
août
1856.
Le jeune Fortuné est au
désespoir : son
oncle l'a deshérité au profit d'un intrigant, ce
qui lui
ôte en outre l'espoir d'épouser sa
bien-aimée
Aglaé.
Afin d'attendrir son parent, il feint
d'être
gravement malade et attend une garde-malade envoyée par son
oncle. Il s'en présente deux, Mesdames Vertuchou et Potichon
(rôles destinés en fait à des hommes).
Croyant leur patient à
l'agonie, elle pille
le logis tout en échangeant des confidences dans un langage
truffé de pataquès et
d'à-peu-près.
Mais Fortuné va se venger,
d'une part en
remplaçant la gelée de goyaves qu'elles lui ont
volée par une purge, d'autre part en prétendant
détenir deux testaments en leur faveur (testaments qu'elles
ont
elles-mêmes déchirés et
brûlés pour
allumer leur fourneau).
Pendant que les deux harpies subissent
les effets du
médicament, un heureux hasard met Fortuné en
possession
d'une lettre compromettante pour son rival, ce qui lui permet
d'arranger ses affaires. Il ne lui reste plus qu'à
révéler aux deux gardes la supercherie.
Fortuné : | Gérard Lescure (ténor) |
Mme Vertuchou : | Delphine Renard (soprano) |
Mme Potichon : | Sylvie Epifanie (soprano) |
Lire la critique de Robert Pourvoyeur pour la revue "Opérette"