un drame en 1779 (1)

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Un drame en 1779

opérette bouffe en un acte

Paroles et musique de HERVÉ

Représentée pour la première fois, à Paris,
au Théâtre des Folies Nouvelles en 1855.

Résumé :

La scène se passe en 1779, en un lieu indéterminé.

Après l’ouverture, Polyeucte brosse le climat de délabrement total et de décadence dans lequel va évoluer toute la pièce. Il époussette dans le même temps les bibelots et rares meubles présents dans le château.

Rosquita, toute à l’attente de son amant, passe sans transition de la plus extrême vulgarité à l’expression raffinée de son désir amoureux.
[ Cavatine : « Il va venir, lui que j’adore »]

 
Eustache arrive sur un fringant mulet. Il exprime avec emphase l’émoi qu’il éprouve à l'idée de ses retrouvailles avec son amante, trente ans après ! Cette longue séparation, il l’évoque avec un lyrisme et une passion non dénués de prosaïsme. [ Récitatif et air : « Que de contrées ! que de campagnes ! … »]

Puis, c’est au tour de Rosquita de décrire les évènements qui ont marqué leur séparation. Soudain, alors qu’ils sont agenouillés face à face, le cœur empli de reconnaissance et d’amour, une flèche les sépare, portant un message obscur qui leur apprend que le Marquis d’ Urlupière, frère de Rosquita, qu’Eustache avait pourtant percé de part en part des années auparavant, … ne serait pas mort !

À peine Eustache s’est-il dissimulé que le Marquis surgit, assoiffé de vengeance. La maladresse de Rosquita fait découvrir Eustache au Marquis. Celui-ci l’occit aussitôt. Mais avant de poursuivre sa meurtrière vengeance, le marquis souhaite se restaurer, ce qui l’attendrit, et permet à Rosquita de l’endormir. [ Romance : « Il est gris comme un âne » ]

Eustache n’est pas mort et les amants se livrent avec entrain au découpage de la tête du gêneur endormi sur la table. Au moment où ils vont fuir, le Marquis récupère sa tête entre les mains d’Eustache.
Les amants sont pétrifiés. [ Trio : « O magique puissance ! » ]

Devant cette situation inattendue, les amants maudits décident d’en finir, mais le poison n’est qu’un laxatif et la pièce se termine dans un spasme
[ Final : « J’ai traversé le Canada, … ».]

Avec, par ordre d'entrée en scène :

Polyeucte, valet : Michel Fatras (baryton)
Rosquita d'Urlupière : Delphine Renard (soprano)
Eustache de St Gibon, son amant : Gérard Lescure (ténor)
Le Marquis, frère de Rosquita : Michel Fatras (baryton)

Accompagnement au piano : Marie-Catherine Leblanc