opéra comique en un acte
Musique de Jules
MASSENET,
livret de Jules ADENIS
et Charles GRANDVALLET
Représenté pour la
première fois, à Paris,
à
l'Opéra-Comique, le 3 avril 1867.
Guy de Kerdrel, soldat de fortune
désargenté, arrive au manoir de son oncle qui
vient de
mourir en lui laissant le château. Guy a si souvent fait
appel
à la générosité de son
oncle qu'il a
adopté sa signature. Reçu par la domestique
Chevrette, il
la scandalise en parlant avec désinvolture du
château de
sa "grand-tante", car le vieil homme s'était
marié peu
avant son décès.
Après un repas frugal, il s'endort. Une jeune
femme,
Alice, entre sans le voir et exprime ses regrets de quitter les lieux
pour se retirer dans un couvent. Guy se réveille et un duo
exprime le trouble des jeunes gens. Elle s'en va et Guy est
stupéfait d'apprendre de la bouche de Chevrette que la jeune
femme dont il vient de tomber amoureux est sa "grand-tante", orpheline
pauvre que le marquis a épousée pour en faire son
héritière.
Mais il est mort avant d'avoir signé
son testament
! Devant le refus d'Alice d'accepter l'héritage et l'amour
de
son "petit-neveu", Guy fabrique un faux testament la
désignant comme héritière mais
devinant la supercherie et touchée par cette preuve d'amour,
Alice accepte qu'il revienne près d'elle dans l'avenir.
Guy de Kerdrel : | Gérard Lescure (ténor) |
Chevrette : | Delphine Renard (soprano) |
Alice : | Sylvie Epifanie (soprano) |
Accompagnement au piano : Marie-Catherine Leblanc
Lire la critique de Robert Pourvoyeur pour la revue "Opérette"