Représentée pour la
première fois, à Paris, au
Théâtre des Bouffes Parisiens, le 30 septembre
1868.
Octogène Romboïdal, grand
sénéchal du duc Cacatois XXII, s'emporte
contre sa femme Théodorine : leur fille Hermosa est un
véritable garçon
manqué !
De son côté le duc est
très contrarié par le manque de
virilité
de son fils Alexis.
Restés seuls, les deux jeunes gens
s'avouent leur
amour quand ils sont surpris par Théodorine et
Romboïdal. Alexis somme
Romboïdal de le conduire auprès de son
père.
Théodorine révèle alors
à son fils la terrible vérité : il ne
peut
pas épouser Alexis parce qu'il est en
réalité .. .un garçon. Elle a menti
à sa naissance par peur d'une guerre interminable
qui venait d'éclater.
Romboïdal après avoir éloigné
sa femme révèle à son tour
à Hermosa, qu' elle ne peut pas épouser
Alexis car celui-ci est en
réalité...une
fille. Il a menti, en accord avec la duchesse pour éviter au
duc la
terrible déception d'une troisième
fille. A la
grande surprise de son
père, Hermosa est enchantée par cette
révélation ! (A noter que le duo est l'occasion
pour Offenbach de glisser une savoureuse citation de "La Juive" de son
ancien maître Fromental Halévy).
Alexis qui a surpris la fin de la conversation revient
en vêtements féminins suivie de
près par Hermosa en habit d'officier.
Ils se reconnaissent, tout heureux d'avoir retrouvé leur
identité et le
droit de se "raimer".
Lorsque le duc demande aux époux la main de leur
fille pour son
fils, une explication laborieuse et farfelue se déroule
jusqu'à
l'apparition des nouveaux mariés.
Cacatois frustré
de ne plus avoir d'héritier
mâle décide de se remarier pour tenter encore une
fois la fortune.