Fanchette et Hercule

Fanchette et Jean

Hercule revient de la cave

Jean, Fanchette et Hercule












Une nuit blanche

opérette en un acte

Musique de Jacques OFFENBACH,
livret de Edouard PLOUVIER

Représentée pour la première fois, à Paris,
au Théâtre des Bouffes Parisiens, le 5 juillet 1855.

Résumé :

   Fanchette a épousé Jean ce matin-même. En sortant de l'église il l'a amenée dans sa chaumière, à la frontière espagnole, et l'a enfermée en lui disant de l'attendre. Il est une heure du matin et Jean n'est toujours pas rentré. Elle pleure et ne comprend pas.

   Hercule, son cousin le douanier, passe par-là en faisant sa ronde. L’entendant sangloter, il pénètre par la fenêtre et entreprend de la consoler, du plus près qu'il peut. Mais ses tentatives gaillardes sont interrompues par l'arrivée de Jean qu'on entend chantonner.
   Comme Jean a la réputation de ne pas hésiter à tuer un homme,
Hercule a très peur et court se cacher à la cave.

    Jean, très en forme, est pressé de rattraper le temps perdu avec sa petite femme qui, d'abord fâchée, se laisse bien attendrir.
   Mais, au milieu des baisers, elle se rappelle soudain le cousin Hercule qui doit tout écouter. Elle va tenter de le faire sortir discrètement par la fenêtre, que Jean va refermer aussitôt.

   Il ôte sa blouse et Fanchette, stupéfaite, découvre, à sa ceinture, des armes « comme pour un régiment ! ». Elle demande des explications.
Jean lui confesse qu'il est devenu contrebandier, le plus beau des métiers.     Fanchette, consciente que son cousin le douanier entend tout, essaie de le faire taire. Jean comprend que quelqu'un se cache dans la maison et, fou de jalousie, se dirige vers la cave avec un pistolet.

    Hercule se démasque, une bouteille à la main car il en a profité pour boire le contenu de la cave.
   Rassuré du côté de sa femme, Jean interroge Hercule pour savoir s'il a vu les marchandises cachées, mais celui-ci lui répond qu’il n’a rien vu.
  
  Satisfait, Jean demande à Fanchette de servir à boire. Pendant une joyeuse chanson à boire, on aperçoit un feu au dehors. C'est le signal des contrebandiers pour dire que tout est en sûreté : Jean peut laisser partir Hercule.
   
  Sur le pas de la porte, celui ci se retourne et fait mine d'arrêter Jean, car il a tout vu et tout compris. Mais pour cette fois il fermera les yeux.
   
  On boit donc à nouveau.

Avec, par ordre d'entrée en scène :

Fanchette : Delphine Renard (soprano)
Hercule : Gérard Lescure (ténor)
Jean : Eduardo Toledo (baryton)

Accompagnement au piano : Marie-Catherine Leblanc